Leçon 5 – Principe 3 : Code ouvert

Le code doit être ouvert, tel que Ethereum lui‑même.

DeFi ne fonctionne que si les règles sont transparentes. Cela implique des logiciels libres et open‑source (FLOSS) pour les contrats et les interfaces que chacun peut inspecter, auditer ou améliorer.


Cependant, tout ce qui se dit « open source » ne l’est pas forcément. De nombreuses équipes utilisent la Business Source License (BSL), une licence « source‑available » qui retarde l’ouverture complète pendant 1‑2 ans. Cette protection de la propriété intellectuelle limite toutefois la confiance et la collaboration à court terme.


La politique de trésorerie de l’Ethereum Foundation est claire : la BSL et les autres licences source‑available ne sont pas considérées comme FLOSS.  

Le vrai DeFi Punk consiste à publier le code sous des licences comme GPL, AGPL, MIT ou Apache, afin que tout le monde puisse forker, auditer et développer dès le premier jour.

Exemples :


MakerDAO, Curve → contrats entièrement ouverts sous licences FLOSS (ex. : GPL).  

⚠️ Uniswap v3 (GPL maintenant, originellement BUSL), Uniswap v4 (BUSL jusqu’en 2027), Aave v3 (BUSL) → source‑available avec ouverture différée ou conditionnelle.  

Projets fermés ou propriétaires → accès limité, aucune auditabilité communautaire.


Réflexion :

Pouvez‑vous vérifier la licence de votre protocole préféré ? Est‑elle vraiment ouverte ou seulement partiellement ?


Notation :

  • 0 = fermé  
  • 1 = partiellement ouvert / licence différée (ex. : BSL)  
  • 2 = FLOSS complet dès le départ

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